The Athletic FC et l’USMNT : Enjeux et défis
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Bonjour ! Mauricio Pochettino a réalisé son rêve américain, mais son USMNT traverse un véritable cauchemar. Essayons de comprendre ce qui se passe. La pression est grande et des enjeux importants se dessinent, notamment avec la NBA, la NFL, et les attentes pour un club de la Premier League.
Le défi de Pochettino
Le Radar de la Coupe du Monde des Clubs nous apporte des nouvelles intéressantes.
« Je suis le responsable ici, » a déclaré Mauricio Pochettino, marquant un tournant par rapport à ses habitudes de blâmer les joueurs autour de lui.
Néanmoins, le mea culpa de Pochettino après la défaite 4-0 contre la Suisse mardi dernier est symptomatique d’un problème plus vaste : son mandat avec les États-Unis a mal débuté, ou du moins a mis plus de temps que prévu à décoller. N’oublions pas que ce processus devait mener à une équipe nationale sérieuse, capable de briller lors de la Coupe du Monde 2026. Ils ont investi d’importantes sommes pour faire venir Pochettino, au sommet de la hiérarchie des entraîneurs de club.
Alors, que se passe-t-il vraiment ? D’abord, quelques excuses. Le groupe de joueurs de Pochettino pour cette dernière série de matchs amicaux était affaibli. Des piliers comme Christian Pulisic et Sergino Dest ne participaient pas, tandis que des joueurs moins connus ont été intégrés mardi dernier. L’état de forme de son équipe est si fluctuante qu’il doit se demander si une liste de blessés sans problème est un luxe que seuls certains entraîneurs peuvent se permettre.
Son bilan après 10 matchs reste préoccupant : cinq victoires et cinq défaites, dont quatre de ces défaites se trouvent parmi ses quatre derniers matchs. Il a négligé des matchs décisifs, comme ceux de la Concacaf Nations League, et il devra redresser la barre d’ici la Gold Cup de la confédération — qui commence ce dimanche — pour éviter une nouvelle désillusion.
En seulement six mois, Bruce Arena, l’un des anciens de l’USMNT, a insinué que le choix de l’Argentin n’était peut-être pas le bon.
Paul Tenorio, auteur pour The Athletic, a écrit avec humour :
« La lune de miel est terminée et un conseiller conjugal est actuellement engagé. »
Le problème, c’est que lorsqu’on observe l’équipe de Pochettino, il est difficile d’identifier un jeu fluide ou des schémas tactiques clairs. Les Américains ne sont pas plus efficaces que le jour où Gregg Berhalter a été renvoyé en juillet dernier.
Un paysage compliqué pour le football américain
À travers le football international, nous pouvons observer que la transition des entraîneurs de clubs vers les équipes nationales s’avère souvent plus délicate qu’il n’y paraît. Le partage des rôles est en vogue, mais est-ce vraiment une bonne idée ? L’Angleterre se penche sur Thomas Tuchel, l’Allemagne a eu des résultats mitigés sous Julian Nagelsmann, et Carlo Ancelotti n’est pas une panacée pour la médiocrité du Brésil.
En réalité, l’entraînement au niveau international offre peu de temps pour élaborer des plans tactiques détaillés, ce qui complique la mise en œuvre de stratégies efficaces. Peut-être est-ce pourquoi les fédérations ont opté pour des profils pragmatiques, souvent des entraîneurs ayant déjà dirigé des équipes de jeunes.
Une autre complication pour Pochettino, largement hors de son contrôle, réside dans le fait que l’USMNT ne regorge pas de talents de classe mondiale. Pulisic est sans doute celui qui s’en rapproche le plus, mais il est inquiétant de constater qu’il n’est pas convoité par l’élite du football européen. Sa fatigue suscite des préoccupations quant à sa disponibilité pour la Gold Cup.
Vers l’avenir : Coupe du Monde 2026 et au-delà
La profondeur de l’effectif américain pose des limites, c’est évident. Comme l’a souligné Paul, le manque de renforts se fait sentir. Pourtant, l’équipe devrait être meilleure que cela.
« Si vous souhaitez me critiquer, n’hésitez pas, » a déclaré Pochettino, et ces murmures de mécontentement pourraient prendre de l’ampleur à ce rythme.
La Coupe du Monde arrive à grands pas, et il faudra des années avant de la revoir sur le sol national. Quelque part dans un futur proche, la FIFA annoncera les prix des billets pour les finales de la Coupe du Monde de l’année prochaine.
La Coupe du Monde est un événement bien plus imposant que la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA (CWC), dont la version remaniée débute aux États-Unis samedi. Les droits de diffusion de cet événement ont coûté un milliard de dollars à DAZN.
À la télévision, deux tiers de la population mondiale observeront la Coupe du Monde 2026. Ce public est garanti.
Le Radar et les jeunes talents
L’un des points forts de la couverture de The Athletic lors de tout tournoi est toujours le Radar. Publié avant le coup d’envoi, c’est notre bible tactique, un guide des personnalités à connaître.
Vous y trouverez des joueurs comme Lionel Messi, Kylian Mbappé et d’autres dans l’analyse de la Coupe du Monde des Clubs aujourd’hui. Toutefois, les véritables pépites sont les jeunes talents, tels que Dylan Manickum d’Auckland City, un homme de 32 ans alliant football semi-professionnel et un emploi à temps plein en tant qu’ingénieur.
À suivre également, le jeune Franco Mastantuono, 17 ans, de River Plate. Ce milieu de terrain talentueux a battu le record de Lionel Messi en devenant le plus jeune buteur lors d’un match officiel avec l’Argentine.
Enfin, un clin d’œil au gardien des Mamelodi Sundowns, Ronwen Williams. L’année dernière, il est devenu le premier gardien africain nommé pour le Prix Yashin, décerné chaque année au meilleur gardien du monde.
C’est une semaine délicate pour l’équipe nationale d’Italie, un moment que Francesco Totti, le joueur légendaire ayant remporté la Coupe du Monde 2006 (aujourd’hui âgé de 48 ans), pourrait peut-être influencer, comme l’a démontré sa sublime frappe lors d’un match des anciens ce week-end.
Retrouvons rapidement ce moment épique !