Match entre Monterrey et l’Inter Milan
Sergio Ramos a ravivé des souvenirs passés en aidant l’équipe mexicaine de Monterrey à obtenir un match nul contre les finalistes de la Ligue des champions d’Europe, l’Inter Milan, lors de leur première rencontre à la Coupe du Monde des Clubs. Cinq fois vainqueurs de la Ligue des champions de la Concacaf, Monterrey a pris l’avantage après 25 minutes lorsque Ramos, l’ancienne icône du Real Madrid, a perdu son marquage et a devancé deux défenseurs de l’Inter pour marquer le premier but de la tête.
L’Inter Milan a égalisé grâce à une astucieuse touche de balle sur un coup franc de Kristjan Asllani, Lautaro Martínez ayant terminé l’action après que le ballon ait été renvoyé à travers la surface, à la 42e minute. En seconde période, Sergio Canales, ancien joueur de la Real Sociedad et du Betis, a frappé le poteau depuis 30 mètres, alors que le gardien de l’Inter, Yann Sommer, était battu. Martínez a vu une belle finition annulée peu après pour hors-jeu. Le capitaine de l’Inter a également raté une occasion au-dessus avant la fin.
Dans une conclusion divertissante, Nelson Deossa a raté l’opportunité de donner la victoire à Monterrey en tirant dans le petit filet. Dans l’autre match du groupe E mardi, River Plate a battu les Urawa Red Diamonds 3-1. Le prochain tour se déroulera samedi, avec l’Inter qui affrontera Urawa du Japon et Monterrey qui rencontrera River Plate d’Argentine.
Analyse des choix de Sergio Ramos
« Certains joueurs choisissent de prendre leur retraite paisiblement, d’autres partent pour l’Arabie Saoudite ou le Qatar pour un joli chèque. D’autres encore optent pour la MLS, une aventure, mais relativement tranquille. »
Sergio Ramos a choisi un chemin différent en rejoignant le Mexique après sa carrière au plus haut niveau du football européen, suivant les traces de quelques joueurs audacieux comme Andre-Pierre Gignac et Ravel Morrison. Ramos, bien qu’étant plus un combattant qu’un romantique, incarne néanmoins le côté passionné de ce transfert.
Performance et impact de Sergio Ramos
Au cours des quatre mois suivants, rien n’a altéré l’énergie éclatante de Ramos en tant que personnage principal. Capitaine de Monterrey, il est devenu rapidement un favori des fans, comme l’a prouvé l’accueil qu’il a reçu avant le coup d’envoi. Il joue toujours avec le même aplomb. Lorsque le besoin s’est fait sentir, ses vieux réflexes ont refait surface : il a intercepté une passe diagonale d’Alessandro Bastoni et repoussé un tir de Sebastiano Esposito, tout en lançant des passes précises au milieu du terrain.
Cependant, Ramos est davantage qu’un simple roc défensif ; il est également une carte joker offensive. Cela s’est encore vérifié lors de sa tête puissante qui a donné l’avantage à Monterrey. Bien que son ancien coéquipier à Séville, Oliver Torres, ait été à l’origine du corner, Ramos s’est libéré de Francesco Acerbi et a planté un solide coup de tête dans le coin du filet, provoquant une célébration à grande échelle.
Sa performance n’a pas été impeccable : il a été pris à revers sur le but de Martínez et a paru fatigué en fin de match, mais Monterrey a tenu bon. Ramos est parti sous le feu des caméras — comme il l’aime.
Le défi de l’Inter Milan sous Cristian Chivu
D’après ses commentaires précédant le match, il est clair que le nouvel entraîneur de l’Inter, Cristian Chivu, ne souhaite pas opérer de bouleversements majeurs. Chivu privilégie une approche de continuité, se basant sur le modèle créé par Simeone Inzaghi, qui a mené l’Inter à des succès importants.
Le nouvel Inter a ressuscité l’ancienne formation 3-5-2 de Simone Inzaghi, maintenant un bon nombre des joueurs ayant débuté la finale de la Ligue des champions face au PSG. Bien qu’ils commencent à renouveler leur effectif avec l’arrivée de Luis Henrique et Petar Sucic, ces recrues n’ont pas débuté. Chivu a agi intelligemment en s’appuyant sur l’héritage de son prédécesseur.
Sur le terrain, l’équipe a semblé solide et a créé plusieurs occasions. Leur égalisation a été le fruit d’une belle collaboration, et plusieurs occasions de remporter le match se sont présentées dans les vingt dernières minutes. Toutefois, le défi de Chivu ne se limite pas aux tactiques ; il faut redynamiser ces joueurs après une longue saison et après leur défaite en finale. Cela ne se fera pas instantanément, mais ce match constitue un pas acceptable vers l’avant.
L’hymne du Monterrey
Je me permets simplement de souligner, bien que cela ne soit pas directement lié au match, que l’hymne du club de Monterrey est tout simplement exceptionnel. Je l’affirme sans ironie. Il a été joué dans le stade, environ 15 minutes avant le coup d’envoi, et cela a considérablement rehaussé mon humeur.
Je n’ai pas recherché les paroles, mais je ne voudrais pas gâcher la surprise, car les paroles ont généralement un rendu moins séduisant que la mélodie. Le refrain — « Arriba, el Monterrey ! Arriba, el Monterrey ! Arriba, el Monterrey ! » — est tout simplement parfait. Peut-être qu’il y a quelque chose de rêveur à propos de la joie du football de tournoi, cette découverte et cette effervescence. Ou peut-être que c’est juste une superbe chanson, et qui sait, cela pourrait suffire.
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