L’imposante présence de lancers francs en finale de la NBA du superfan Thundor d’OKC

Les Lancers Francs de Zach Edey

Le pivot des Memphis Grizzlies, Zach Edey, s’est retrouvé sur la ligne des lancers francs contre l’Oklahoma City Thunder lors du premier match des playoffs de la Conférence Ouest au Paycom Center. Les Grizzlies étaient déjà en retard de 12 points avec une minute restant au premier quart-temps. Edey a affiché un respectable pourcentage de réussite de 70,9 % aux lancers francs durant la saison régulière. Chaque lancer franc revêtait une importance cruciale, constituant une occasion de marquer des points faciles. Cependant, Edey a dû faire face à une distraction peu ordinaire.

La Distraction de Thundor

En effet, un fan, connu sous le nom de Thundor, s’était massé derrière le panier, vêtu d’un masque et arborant un torse nu sur lequel étaient peints des œufs de Pâques formant le mot « win ». Thundor se démenait, hurlait et utilisait un mégaphone pour tenter de dérouter le joueur. En conséquence, Edey a manqué ses deux lancers francs. Oklahoma City a ensuite facilement remporté le match.

« Qui peut dire que la seule fois où je fais rire un joueur ou réussis à le déconcentrer, cela peut être le point qui décide du match ? » a déclaré Haviland à ESPN. « C’est le rêve de Thundor. »

Thundor et son Impact

La personnalité de Thundor est restée fidèle au Paycom Center, perturbant divers joueurs au fil des années. Il se souvient que le pivot des Denver Nuggets, Kenyon Martin, a été le premier à subir ses distractions. Paradoxalement, ses tentatives se sont avérées inefficaces sur Dwight Howard, qui a réussi plus de lancers francs quand Thundor essayait de le déconcentrer.

D’autres moments mémorables incluent une réaction hilarante de Paolo Banchero, ailier fort des Orlando Magic, qui a murmuré « What the hell ? » en découvrant un torse peint avec son visage.

Le Début de Thundor

Le parcours de ce superfan a débuté lors de la saison inaugurale des Thunder en 2008-09. Haviland a commencé à attirer l’attention dans un costume inspiré du film « Nacho Libre », utilisant un mégaphone pour distraire les joueurs adverses. « J’ai commencé à déchirer ma chemise, à me peindre la poitrine, et à affiner davantage mon approche chaque année », a-t-il déclaré.

Peindre son torse est devenu une tradition, nécessitant parfois jusqu’à deux heures pour finaliser un design. Cette saison, il est apparu avec un motif humoristique, représentant un ballon de basket plongé dans une sauce.

Engagement et Humour

Haviland effectue entre 7 000 et 9 000 pas par match et assiste à 95 % des rencontres à domicile des Thunder. Son engagement et son humour lui ont valu de nombreuses interactions avec d’autres fans. Après avoir été victime d’intimidation dans sa jeunesse, il a appris à utiliser l’humour comme mécanisme de défense.

« La vie n’aurait pas de sens si je ne pouvais pas provoquer des rires et passer des bons moments, » a-t-il conclu.