Les tirs de barrage de la LNH perdent de leur attrait, mais les tirs au but restent palpitants

Le tir de barrage : un attrait en déclin

Le tir de barrage n’a plus le même éclat qu’auparavant, lorsqu’il a été introduit pour résoudre les égalités dans la LNH en 2005-2006. Avec 41 matchs à domicile par an (et 42 à partir de la saison prochaine), les équipes ont besoin d’un mécanisme pour garantir que les matchs se terminent dans un délai raisonnable, plutôt que de prolonger indéfiniment les rencontres. Les tirs de barrage offrent cette solution, permettant aux fans d’avoir un vainqueur dans un temps limité durant la saison régulière. Cependant, il est évident que l’attrait des tirs de barrage s’est estompé. Ce système, qui repose sur un duel entre un gardien de but et quelques tireurs, ne reflète pas l’esprit d’équipe du hockey. Ainsi, il n’est pas surprenant que les spectateurs préfèrent que les matchs se terminent avant d’atteindre cette phase.

Les tirs au but : une alternative excitante

Cela dit, une autre forme de compétition en tête-à-tête, les tirs au but, demeure tout aussi excitante, même si elle se produit moins fréquemment qu’auparavant. Elliotte Friedman de Sportsnet a soulevé un point intéressant concernant les tirs au but. Il a exprimé son inquiétude quant au fait que les arbitres sur la glace ne sifflaient pas suffisamment de tirs au but, une affirmation corroborée par les statistiques récentes. La saison dernière, la LNH a enregistré seulement 32 tentatives de tirs au but, le chiffre le plus bas lors d’une saison de 82 matchs depuis 2000-2001. Pour la saison 2023-2024, il y a eu 49 tirs au but, contre 52 en 2022-2023. En comparaison, la saison 2005-2006 avait établi un record avec 103 tirs au but, et le nombre moyen de tentatives par saison est de 54.

Friedman a cité des exemples d’actions lors d’un match entre les Ottawa Senators et les Canadiens de Montréal, où des infractions auraient dû être sanctionnées par des tirs au but.

Par exemple, Juraj Slafkovsky a reçu une pénalité mineure pour avoir retenu un adversaire alors qu’il était en situation de breakaway. Pendant ce temps, Tim Stutzle a accroché Lane Hutson, ce qui a entraîné un tir au but, suscitant l’enthousiasme de la foule. Vous pouvez vous demander si le faible nombre de tirs au but la saison dernière est dû à des arbitres moins enclins à siffler ou à une discipline accrue des joueurs. Quoi qu’il en soit, ces situations montrent qu’il y a eu des occasions manquées qui auraient pu engager les spectateurs et influencer le cours du match.

Encourager les arbitres à siffler davantage

Il est essentiel d’encourager la LNH à instruire les arbitres à être plus attentifs aux infractions qui méritent un tir au but, qui, selon le règlement de la LNH, vise à restaurer une opportunité de marquer perdue à cause d’une faute. Pour qu’un tir au but soit accordé, quatre conditions doivent être remplies :

  • L’infraction doit avoir eu lieu dans la zone neutre ou la zone d’attaque,
  • Elle doit avoir été commise par derrière,
  • Le joueur en possession de la rondelle doit avoir été privé d’une chance raisonnable de marquer,
  • Aucun joueur adverse ne doit se trouver entre le joueur avec la rondelle et le gardien de but.

Dans le cas de Pinto, le seul adversaire devant lui était le gardien, et alors qu’il avait la rondelle, Slafkovsky l’a retenu dans la zone neutre. Il est probable qu’il existe d’autres situations similaires chaque semaine qui remplissent ces critères mais qui ne sont pas sanctionnées.

Le divertissement au cœur du hockey

Il semble évident que donner aux arbitres le pouvoir de siffler des tirs au but lors de tentatives de rush entravées par obstruction serait bénéfique. N’oublions pas que la LNH est avant tout un secteur du divertissement. Qu’est-ce qui est plus divertissant qu’un tir au but ? (À ceux qui tentent de répondre par « un jeu de cycle menant à un tir bloqué », nous vous voyons.) Si vous n’aimez pas les tirs de barrage, nous comprenons. Le hockey est un sport d’équipe, et les fins basées sur l’équipe rendent généralement les spectateurs heureux. Cependant, bien qu’un tir au but soit un élément du jeu similaire à un tir de barrage, la différence réside dans le timing. Un tir au but peut survenir dès le début du match, créant un drame dès le départ, tandis qu’un tir au but en fin de match pourrait décider du vainqueur. Si les arbitres deviennent plus libéraux dans leur sifflement, il est même possible d’assister à plusieurs tirs au but dans un même match. Osez rêver.

Un appel à l’action pour la LNH

La saison dernière, seulement sept buts ont été marqués sur tirs au but, le total le plus bas depuis 1995-1996. Bien que cela puisse être un cas isolé, cela devrait alerter les responsables de la ligue. Les tirs au but continuent d’apparaître dans les vidéos des meilleurs moments, et la LNH devrait chercher à en obtenir davantage, où qu’elle puisse les trouver.

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