Les dépenses nettes record de la Premier League : une quête de réduction des coûts malgré des investissements massifs

Analyse du marché des transferts

Le marché des transferts dans les cinq grandes ligues européennes a fermé ses portes lundi, et les chiffres sont là. Bien qu’ils soient quelque peu flous, il est indéniable que cette fenêtre de transfert a été marquée par un volume et une échelle de transactions sans précédent.

Dépenses des ligues

La Premier League a dominé les dépenses, ce qui n’est pas surprenant, étant donné que ses revenus annuels de 7,14 milliards d’euros sont presque équivalents à ceux des deux ligues les plus rentables suivantes, LaLiga (3,651 milliards d’euros) et la Bundesliga allemande (3,619 milliards d’euros), combinées.

Selon les données de Transfermarkt, les dépenses nettes de la première division anglaise s’élevaient à 1,512 milliard d’euros (1,76 milliard de dollars), un montant record même en tenant compte de l’inflation. Ce chiffre écrase absolument ceux des autres ligues :

  • Serie A italienne : 73 millions d’euros (85,2 millions de dollars)
  • La Liga espagnole : 44 millions d’euros (51,3 millions de dollars)
  • Bundesliga allemande et Ligue 1 française : 525 millions d’euros (612,6 millions de dollars) reçus

Précautions sur les chiffres

Il convient de faire preuve de prudence concernant ces chiffres. Tout d’abord, très peu de frais de transfert sont réellement publics. Nous nous sommes basés sur le site Transfermarkt, qui est respecté mais pas infaillible. De plus, des éléments de plus en plus courants dans la structuration des transferts, tels que les frais conditionnels et les prêts avec obligation d’achat, compliquent encore davantage les choses.

« Les clubs sont incités à négocier et à échanger des joueurs. »

Tendances générales

En termes de tendances générales, les données sont cohérentes et il n’y a pas de débat sur le fait que la Premier League a récemment connu une frénésie de dépenses. En effet, les dépenses nettes de cette année étaient presque deux fois plus élevées que l’année dernière.

Il existe diverses raisons macroéconomiques pour lesquelles les dépenses nettes ont presque doublé. Un nouvel accord de télévision est entré en vigueur cette saison, garantissant aux clubs un peu plus d’argent et un peu plus de certitude.

Comportement des clubs

De nombreux grands clubs continentaux, qui auraient autrement fait des emplettes dans la Premier League, ont choisi de ne pas le faire cet été. Liverpool, qui était pratiquement inactif l’année dernière, a choisi de dépenser l’argent qu’il avait économisé, aboutissant à des dépenses nettes de 263,4 millions d’euros (307,3 millions de dollars).

Les dépenses nettes d’Arsenal ont également augmenté, passant de 25,1 millions d’euros (29,3 millions de dollars) à 283,2 millions d’euros (330,4 millions de dollars).

Stratégies de dépenses

Les clubs semblent choisir d’être un peu plus prudents avec leur argent. Les discussions entre agents et responsables de clubs cet été portaient sur la limitation de la croissance des salaires. De nombreux clubs, y compris Manchester United, ont inclus des clauses dans les contrats des joueurs qui réduisent automatiquement les salaires si certains objectifs d’équipe ne sont pas atteints.

Les clubs investissent de plus en plus dans des joueurs plus jeunes qui ont tendance à gagner moins d’argent, ce qui atténue les risques financiers.

Conclusion

En résumé, bien que les clubs de la Premier League aient établi un record de dépenses nettes cet été, cela ne signifie pas qu’ils sont en bonne santé financière. La correction qui a commencé l’été dernier s’est poursuivie à travers cette fenêtre et continuera probablement à travers la suivante. À un moment donné, ce sport doit devenir soutenable.