Les défis des propriétaires américains de clubs de Premier League : ‘Vous ne pouvez pas dénaturer le beau jeu’

Introduction

Jim Frevola, président des affaires de Bournemouth et membre du conseil d’administration du club de Premier League, place théâtralement ses mains sur ses oreilles. Frevola, un New-Yorkais ayant précédemment travaillé dans la MLB, la NFL, la NHL et l’UFC, se joint à un appel vidéo pour discuter des efforts de Bournemouth pour développer sa marque aux États-Unis.

Propriétaires et ambitions

Le club est détenu par le milliardaire américain de 80 ans Bill Foley, dont le portefeuille comprend également les Vegas Golden Knights en NHL, ainsi que d’autres investissements dans le football, notamment Auckland FC en Nouvelle-Zélande, le club de Ligue 1 français de Lorient et Hibernian, de la première division écossaise.

Au cours des deux dernières semaines, Bournemouth a été dans le New Jersey, à Chicago et à Atlanta, participant à un tournoi de pré-saison de la Premier League Summer Series, où l’équipe d’Andoni Iraola a affronté Manchester United, West Ham United et Everton. Parmi ces équipes, Bournemouth a terminé à la meilleure place (neuvième) dans la Premier League à 20 équipes.

Position sur les matchs aux États-Unis

« Bill a déclaré publiquement qu’il ne pense pas que des matchs réguliers devraient être joués aux États-Unis, et je soutiens entièrement sa position », dit-il. « En tant que personne vivant maintenant à Bournemouth, je n’aime pas cette idée. J’apprécie que les matchs se déroulent au Royaume-Uni — c’est là qu’ils doivent être joués. »

Frevola exprime ses doutes sur l’impact des matchs d’exhibition organisés à l’étranger, citant son expérience à la NFL et l’absence de visibilité des équipes américaines à Bournemouth.

Développement et défis financiers

Cette saison sera la neuvième de Bournemouth en Premier League sur les 11 dernières campagnes. Après deux années dans le Championship de deuxième division, ils se sont progressivement améliorés, terminant 15e, puis 12e et enfin neuvième. Foley souhaite les amener dans les compétitions européennes, mais le club fait face à des défis financiers importants.

Pour l’exercice financier 2023-24, les pertes sous-jacentes de Bournemouth se sont élevées à 55,9 millions de livres sterling sur des coûts totaux de 225,5 millions de livres. Les revenus provenant des jours de match, des diffusions et du commercial se sont élevés à 169,6 millions de livres.

Stratégies de croissance

Frevola est chargé d’augmenter les revenus en dehors du terrain. « Nous ne sommes pas un fonds souverain », dit-il. « Nous devons le faire avec soin, de manière stratégique, et être durables en tant que club de football. »

Le club a lancé un programme d’adhésion mondial et a participé à des événements aux États-Unis pour accroître sa visibilité. Frevola souligne l’importance de maintenir un lien avec les fans locaux tout en cherchant à attirer de nouveaux supporters.

Conclusion

Frevola conclut en affirmant que le développement de la marque de Bournemouth aux États-Unis est un projet à long terme. « Bill sait que c’est comme courir 10 marathons consécutifs en même temps. Ce n’est pas un sprint pour devenir une marque dominante de la Premier League aux États-Unis. »

Avec des propriétaires engagés et une vision claire, Bournemouth espère continuer à croître tout en respectant l’héritage du football anglais.