Retour du tennis féminin au Queen’s Club
LE QUEEN’S CLUB, LONDRES — Un peu avant 18 heures jeudi après-midi, Emma Raducanu se tenait sur l’Andy Murray Arena au Queen’s Club, profitant des applaudissements d’un public enthousiaste. Elle venait de battre Rebecca Šramková et s’était qualifiée pour les quarts de finale des Championnats HSBC. C’était un moment marquant d’une journée qui, pendant près de deux décennies, était essentiellement considérée comme « l’horaire d’Andy Murray ».
La visibilité du tennis féminin et le soutien à l’égalité étaient des moteurs essentiels du retour de cet événement. Avec sa course aux quarts de finale, Raducanu, actuelle championne de Grand Chelem du pays, symbolise parfaitement ce message.
Historique du Queen’s Club
Le Queen’s Club Championships d’origine était un événement mixte, réunissant hommes et femmes entre 1890 et 1973. Toutefois, un calendrier de plus en plus serré a conduit à la suppression de l’événement féminin, ce qui a entraîné le transfert vers Eastbourne. Les hommes ont retourné à Queen’s en 1977, établissant le tournoi comme le premier échauffement pour Wimbledon.
Réactions et changement
« C’est un peu à quoi je pense que beaucoup d’Américains penseraient comme un club britannique typique, » a déclaré Madison Keys.
Les tensions concernant l’événement féminin ont été apaisées par l’annulation d’une redevance pour la réservation de courts. Un membre a mentionné la frustration initiale au sein du club concernant ces changements, mais a admis que les ajustements étaient largement bénéfiques.
Impact sur le public
De nombreux fans se sont déclarés présents à Queen’s pour la première fois, indiquant une meilleure accessibilité en matière de billetterie. Heather Watson a noté que le public était plus diversifié qu’à l’accoutumée lors des événements de tennis au Royaume-Uni.
« Je pense que c’est dû à l’emplacement à Londres et à la stature de l’événement, ce qui attire peut-être une foule plus variée, » a commenté Watson.
Différences tarifaires et accessibilité
Les billets pour la finale féminine commencent à 35 £, tandis que ceux pour la finale masculine coûtent au moins 100 £. Robson a commenté sur l’importance d’encourager la diversité en rendant les prix des billets plus abordables.
Avenir et ambitions
Robson souhaite créer un événement que les athlètes adorent tout en atteignant un succès financier. Bien que l’égalité des primes ne soit pas atteinte avant 2029, le retour des événements féminins au Queen’s représente un tournant historique pour le tennis féminin britannique.
Conclusion
En fin de compte, l’événement de Queen’s offre une plateforme aux femmes britanniques pour exceller dans l’un des lieux les plus grandioses et historiques du tennis. Katie Boulter a exprimé que jouer à Queen’s était un véritable privilège et a souligné : « C’est un moment charnière pour le tennis féminin et pour le sport féminin en général ».