Résultats financiers du FC Barcelone
Le FC Barcelone a annoncé mardi des pertes après impôts pour la deuxième année consécutive, avec un déficit de 17 millions d’euros (19,8 millions de dollars) pour la saison 2024-2025. Ce chiffre porte le total des pertes des deux dernières saisons à 108 millions d’euros (125 millions de dollars), après avoir enregistré 91 millions d’euros (106 millions de dollars) de pertes en 2023-2024.
Cependant, malgré ces pertes, le club a vu ses revenus augmenter, atteignant 994 millions d’euros (1,16 milliard de dollars), soit 100 millions d’euros (116 millions de dollars) de plus que l’année précédente. Le Barça a déclaré que ces résultats témoignent de la « consolidation de la reprise économique du club » après des années de difficultés financières.
Facteurs de croissance des revenus
Parmi les principaux facteurs ayant contribué à cette augmentation des revenus, on note :
- Un nouvel accord avec Nike
- Une hausse des ventes de marchandises
- De meilleures performances sportives
- Une fréquentation accrue au Stade Olympique
Le club s’attend à ce que cette tendance se poursuive la saison prochaine, avec des revenus prévus à plus de 1 milliard d’euros (1,1 milliard de dollars), grâce au retour imminent au Spotify Camp Nou, qui devrait générer 50 millions d’euros (58 millions de dollars) supplémentaires cette saison. Les pertes après impôts devraient ainsi se transformer en bénéfices.
Historique des résultats financiers
Les résultats financiers du club ont été fluctuants depuis l’élection de Joan Laporta en tant que président en 2020. À la fin de sa première saison, 2020-2021, le Barça avait affiché des pertes de 481 millions d’euros (560 millions de dollars), principalement en raison de la pandémie de Covid-19, mais aussi à cause de la décision du conseil d’administration de radier ou de dévaluer certains actifs.
Par la suite, le club a enregistré des bénéfices de 98 millions d’euros (114 millions de dollars) et 304 millions d’euros (354 millions de dollars) au cours des deux saisons suivantes, bien que ces gains aient été principalement issus de la vente d’un pourcentage des revenus futurs des droits de télévision nationaux.