Aperçu de la saison de Premier League 2025-26
À l’approche d’une nouvelle saison de Premier League, les 20 clubs qui évolueront dans la ligue la plus riche au monde à partir d’août sont déjà connus. La victoire de Sunderland lors de la finale des barrages de Championship a officialisé le tableau pour la saison 2025-26. Bien que les matchs se soient terminés pour quelques mois, l’intrigue demeure.
Avec l’ouverture du marché des transferts, liée à la Coupe du Monde des Clubs, les équipes auront jusqu’à 19h BST (14h ET) le lundi 1er septembre pour effectuer leurs transactions, après une pause de cinq jours débutant la semaine prochaine. Les calendriers des matchs seront publiés le mercredi 18 juin.
L’importance du 30 juin pour les clubs
La relation entre les finances et le football peut sembler complexe, et ces dernières années, on a vu émerger un phénomène que l’on pourrait qualifier de « pseudo-jour de la date limite » : le 30 juin est devenu une date clé pour de nombreux clubs de Premier League. En effet, pour 15 d’entre eux, cette date marque la fin de la période comptable 2024-25. Les exceptions notables incluent Arsenal, Liverpool et West Ham United, tandis que Burnley et Sunderland clôturent le 31 juillet.
Les Wolves ont récemment arrêté leur exercice le 30 juin, portant la durée de leur cycle comptable à 13 mois. Cette date est devenue d’une importance cruciale avec l’instauration des règles de Profit et de Durabilité (PSR), qui imposent des limites sur les pertes financières. L’année dernière, plusieurs clubs ont ainsi effectué des mouvements de dernière minute pour respecter ces normes.
Analyse financière des clubs
Dans cette optique, The Athletic a analysé les chiffres des clubs de l’élite pour déterminer leur situation financière à l’aube de la période de transferts. Hormis Ipswich Town, récemment relégué, et, dans une certaine mesure, Aston Villa, peu de clubs publient des données sur leur PSR. Ce qui suit est donc une estimation des capacités de dépenses de chaque club cet été, ainsi qu’une prévision du montant qu’ils pourraient perdre avant impôts tout en restant conformes aux règles du PSR.
Pour Arsenal, la perte avant impôts s’élevait à 69,8 millions de livres sterling au cours des deux dernières saisons. Parmi ces pertes, 35,2 millions de livres sterling en dépréciation sont considérées comme des dépenses acceptables, réduisant ainsi la perte calculée du club à 34,6 millions de livres sterling. Compte tenu d’une perte cumulative de 105 millions de livres sterling sur trois saisons, Arsenal aurait la marge suffisante pour atteindre jusqu’à 97 millions de livres de pertes pour 2024-25 sans violer le PSR.
La situation d’Aston Villa a été compliquée suite à leur défaite face à Manchester United, compromettant leurs espoirs d’une campagne en Ligue des champions. À cet égard, les difficultés sont réelles, avec un déficit total de 206,2 millions de livres sur les deux dernières saisons. Même en tenant compte de certaines déductions acceptables, Villa devrait réaliser un bénéfice pour rester conforme, d’où la nécessité de vendre des joueurs durant cette période de transferts.
Une analyse similaire peut être appliquée aux autres clubs comme Bournemouth, Brentford, Brighton, Manchester City, et bien d’autres. Chaque équipe fait face à des défis uniques en matière de PSR, ce qui déterminera leur activité sur le marché des transferts.
Conclusion
Cette analyse des finances et des PSR des clubs de Premier League offre un éclairage essentiel sur les possibilités de transferts à venir et sur les stratégies financières à adopter pour éviter les sanctions. Les clubs qui pourront naviguer habilement dans ces eaux financières s’assureront de consolider leur position et d’optimiser leur compétitivité pour la saison à venir.