La réinvention d’Edin Terzic : « La vie est parfois douloureuse, mais la douleur ne doit pas être négative »

Rétrospective de la carrière d’Edin Terzic

Il y a un an, en juin 2024, Edin Terzic se tenait sur le terrain de Wembley, à la fin de la finale de la Ligue des champions, regardant ses joueurs du Borussia Dortmund faire leur dernier salut. Dortmund avait perdu 2-0, mais avait réalisé un parcours fascinant jusqu’à Londres, éliminant à la fois l’Atlético Madrid et le Paris Saint-Germain.

« Tous les joueurs étaient excellents — même si nous n’avons pas gagné la finale, » confie Terzic.

La décision de partir

Quelques semaines plus tard, Terzic a pris la décision de partir. Estimant avoir mené le club aussi loin qu’il le pouvait, il a démissionné de son poste d’entraîneur. « Tout d’abord, je suis parti en vacances, » raconte-t-il avec un léger rire.

Il a passé du temps avec sa famille, réfléchissant à sa carrière et à son avenir : « J’avais des questions à élucider. Comment puis-je m’améliorer ? De quoi ai-je besoin pour cela ? »

Développement personnel et professionnel

Terzic, maintenant âgé de 42 ans, a grandi en tant que fervent supporter du BVB à Menden. Sa force en tant qu’entraîneur a souvent été son habileté à tirer le meilleur de ses joueurs, tels que Jadon Sancho, Erling Haaland et Jude Bellingham.

« Il est toujours difficile de parler de soi, mais l’une de mes forces est de convaincre ceux qui m’entourent d’adhérer à notre vision commune, » dit Terzic.

Après son départ, Terzic s’est concentré sur la construction de son réseau et sur l’amélioration de ses compétences en leadership. « J’ai rencontré de nombreuses personnes, tant du monde du football que d’horizons divers, » explique-t-il.

Leçons de carrière et perspectives d’avenir

Terzic a passé l’année à s’interroger sur sa vision et à apprendre d’autres entraîneurs expérimentés. Son introspection révèle une personne sérieuse en quête de sens et de compréhension, toujours désireuse d’apprendre de ses expériences passées.

« La finale est également un souvenir compliqué… donc, il ne s’agit pas seulement de la douleur — il y a aussi la conviction que je peux me projeter vers les étapes suivantes de ma carrière, » note Terzic.

Avec des propositions en Angleterre, en Italie et en Turquie, Terzic est prêt à saisir la prochaine opportunité qui se présentera, souhaitant non seulement choisir une équipe, mais également la construire.