Rumeurs financières autour de Floyd Mayweather
Floyd Mayweather continue de repousser les rumeurs selon lesquelles il aurait des difficultés financières, en dépit de ses projets immobiliers risqués et de procédures judiciaires en cours. La légende de la boxe, qui a battu tous ses adversaires au cours d’une carrière remarquable, est souvent la cible de calomnies depuis sa retraite.
Que ce soit 50 Cent qui s’interroge sur l’état de ses finances, ou des journalistes en quête de scoop, les spéculations abondent. Des boxeurs rivaux, comme Amir Khan, ont également exprimé leurs avis sur la fortune supposée de Mayweather, une fortune qui, selon certains, pourrait être en partie due au fait qu’il n’a jamais affronté le champion dans deux catégories de poids.
En 2013, World Boxing News avait rapporté que Mayweather avait organisé un sondage pour choisir son prochain adversaire. Khan avait remporté le vote, mais Mayweather a finalement combattu Marcos Maidana au MGM Grand de Las Vegas.
Khan n’a pas manqué de revenir sur cet incident lors de ses échanges avec WBN par la suite. Néanmoins, Mayweather a fait ce qu’il jugeait nécessaire, ne permettant jamais à l’Anglais de décrocher une chance de le défier. Le natif de Bolton peut se consoler en sachant que certains fans et collègues croyaient que Khan pouvait battre Mayweather, et que c’est Mayweather qui souhaitait l’éviter.
Investissements et poursuites judiciaires
D’ailleurs, au-delà des rumeurs de difficultés financières, plusieurs personnes, y compris des fans et des boxeurs, souhaitent en savoir plus. Mayweather est actuellement engagé dans un procès en diffamation contre Business Insider à propos d’un article qui prétend que son investissement immobilier de 402 millions de dollars à New York est fictif. Poursuivant un journaliste, Mayweather réclame 100 millions de dollars de dommages-intérêts après des allégations concernant ses actifs immobiliers.
Une vidéo attribuée à Stephen A. Smith a particulièrement déplu à Mayweather. Bien que la vidéo ne contienne rien de malveillant sur la possibilité de faillite de Mayweather, elle a suscité une réaction du quintuple champion du monde.
Répondant, Mayweather a affirmé : « Chacun a droit à son opinion. Mais si posséder deux jets privés, plus de cent bâtiments et avoir la liberté de faire ce que l’on veut, c’est être fauché, alors je suppose que tout le monde est en faillite. Je ne suis pas un menteur. Je travaille dur pour bâtir mon nom et ma réputation. Je ne laisserai pas les autres salir mon nom et parler mal de moi et de ma famille. J’ai beaucoup réfléchi à la vie après la boxe et à l’enrichissement de ma descendance. Lorsque j’ai commencé dans l’immobilier, je suis passé d’un chiffre à neuf chiffres. J’ai voulu que mes revenus soient plus conséquents pour pouvoir voyager avec ma famille et mes amis. Je ne considère pas cela comme une dynastie immobilière ; c’est juste la construction d’une richesse générationnelle. »
Défense de sa richesse
Il n’est donc pas surprenant que Mayweather ait montré l’un de ses relevés bancaires à un journaliste peu après cette réponse. Teofimo Lopez, qui a rencontré Mayweather le même jour, a également pris la défense de l’ancien roi pound-for-pound dans une vidéo publiée par FightHype.
Lopez a déclaré : « Pour clarifier, Floyd Mayweather n’est pas fauché. Il est indéniablement loin d’être à court d’argent. Quand il m’a montré son compte en banque, je me suis dit : ‘Je n’ai jamais vu de chiffres comme ça de ma vie !' »
Il n’existe pas d’éléments tangibles prouvant que Mayweather ait déjà exposé sa richesse à travers des applications bancaires. Cela pourrait donc être une réponse directe aux provocations répétées. Toutefois, si Mayweather n’entre plus sur le ring, certains de ses détracteurs pourraient avoir du mal à l’attaquer.
Ils devraient alors trouver d’autres moyens d’exprimer leur ressentiment envers le boxeur superstar, qui a assurément suffisamment d’argent pour vivre confortablement pour le reste de sa vie. Mais possède-t-il toutes les propriétés qu’il prétend avoir et plus d’une dizaine de chiffres en réserve ? C’est la véritable question d’un milliard de dollars.