Entretien de Dawn Staley avec les New York Knicks
Bien que son entretien ait été légitime, Dawn Staley ne pense pas que la NBA soit réellement prête à embaucher une femme comme entraîneur dans la ligue. L’entraîneuse de longue date de Caroline du Sud a en effet passé un entretien pour le poste avec les New York Knicks plus tôt cette intersaison, lorsque la franchise s’est séparée de Tom Thibodeau. Les Knicks ont finalement engagé Mike Brown. On ne sait pas jusqu’où Staley est réellement allée dans le processus, mais elle n’a pas été considérée comme finaliste pour le poste.
« Non, je ne pense pas [que cela se produira de mon vivant], » a déclaré Staley mardi, via Myron Medcalf d’ESPN. « Et j’espère avoir tort. »
Staley est à la tête de l’équipe de Caroline du Sud depuis 2008 et a rapidement transformé le programme en une puissance du basketball féminin. Elle a conduit les Gamecocks à neuf titres de tournoi et de saison régulière SEC, sept apparitions au Final Four et trois championnats NCAA — le plus récemment en 2024. Ils ont atteint le Final Four cinq fois de suite et ont disputé le match de championnat national à trois reprises lors des quatre dernières années.
Staley est également l’entraîneuse la mieux payée du basketball universitaire féminin. Elle a signé une prolongation jusqu’à la saison 2029-30 plus tôt cette année, d’une valeur d’environ 25,5 millions de dollars. Elle a été intronisée au Naismith Memorial Basketball Hall of Fame en 2013. Les Gamecocks sont classés n° 2 dans le sondage de pré-saison de l’Associated Press cet automne, même si la star Chloe Kitts manquera toute la saison en raison d’une déchirure du LCA.
Les défis d’une femme entraîneur en NBA
Staley n’est pas la première femme à passer un entretien pour un poste d’entraîneur en NBA. L’ancienne assistante des San Antonio Spurs, Becky Hammon, a passé plusieurs entretiens pour des postes et a été finaliste pour le poste des Portland Trail Blazers en 2021, avant de finalement rejoindre les Las Vegas Aces. Cependant, comme aucune femme n’a encore franchi cette étape, Staley sait que les critiques qu’elle aurait affrontées dans le rôle des Knicks auraient été incroyablement sévères.
« Si les Knicks ont une série de cinq défaites, ce ne sera pas à propos de la série de défaites, » a déclaré Staley. « Ce sera à propos d’être une entraîneuse féminine. Donc, en tant qu’organisation, une franchise, vous devez être préparé et assez fort pour ignorer ce genre de situations lorsque vous envisagez d’embaucher une entraîneuse. »
Bien que Staley ait révélé plus tôt cette année qu’elle aurait accepté le poste des Knicks si on lui avait proposé, elle semble très satisfaite à Caroline du Sud. Elle est également plus que disposée à aider d’autres femmes dans le sport à l’avenir, même si elle est sceptique quant à la possibilité que cela se produise un jour.
« S’il y a quelqu’un qui est intéressé à savoir et intéressé à être la première entraîneuse NBA, j’ai toutes les informations, » a-t-elle déclaré. « Venez me voir, car je vous préparerai pour l’entretien. Et s’il y a des franchises NBA qui sont intéressées à embaucher une femme, je suis là aussi, car vous devez être prêt à relever ce défi et tout ce qui l’accompagne, car il ne s’agit pas seulement d’embaucher la première entraîneuse féminine. »
