Ce que nous avons appris sur l’USWNT lors de ses victoires contre la Chine et la Jamaïque

Introduction

Le mois de juin est enfin arrivé, et l’entraîneuse de l’équipe nationale féminine des États-Unis, Emma Hayes, doit respecter son échéance auto-imposée pour déterminer le noyau de joueuses sur lequel elle s’appuiera à l’avenir. Deux victoires sans appel – 3-0 contre la Chine le 31 mai et 4-0 contre la Jamaïque mardi soir – n’ont pas fourni le même genre de test révélateur que le match contre le Brésil en avril.

Analyse des performances récentes

Néanmoins, Hayes a continué à donner des occasions de jouer durant cette fenêtre, dans sa quête pour découvrir toutes les solutions possibles. Avant les deux matchs, elle avait déclaré :

« Nous sommes très proches d’identifier ce groupe central »

qu’elle développera en vue de la Coupe du Monde 2027. Dans les jours qui ont suivi, elle a précisé davantage, notamment en donnant des indices sur qui pourrait être la prochaine gardienne de but numéro un de l’USWNT.

« Regarder notre équipe, elle s’est très clairement transformée en une équipe d’Emma Hayes », a déclaré Hayes après cette victoire. « C’est ce que je ressens lorsque je les observe. J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de calme dans nos performances. »

Le poste de gardienne de but

Tirer des conclusions hâtives de ces deux matchs pris isolément comporte le risque d’exagération. Cependant, les victoires contre la Chine et la Jamaïque ont apporté une confirmation supplémentaire des tendances déjà en développement.

Ce moment d’incertitude et d’inexpérience au poste de gardien est sans précédent dans les 40 ans d’histoire de l’USWNT. Cependant, il y a désormais un favori pour le poste de gardienne numéro un – une situation qui ne pouvait pas être affirmée auparavant. Phallon Tullis-Joyce a débuté les deux matchs de l’USWNT durant cette fenêtre, obtenant ainsi sa deuxième et sa troisième sélection après une première prestation solide contre le Brésil.

Tullis-Joyce n’a pas été beaucoup mise à contribution dans les deux matchs, l’USWNT dominant la possession (82 % contre la Jamaïque, qui n’a réalisé aucun tir cadré). Cela peut s’avérer être la réalité d’un gardien, surtout pour l’USWNT face à une opposition inférieure.

Défense et nouveaux visages

Hayes a tenté de tempérer l’idée selon laquelle une gardienne serait le numéro un, soulignant la nécessité de développer plusieurs joueuses pour le poste avant 2027, tout en précisant que Tullis-Joyce demeure la leader. « Je pense qu’il est juste de dire que l’expérience de Phallon à ce stade est supérieure à celle des autres gardiennes du groupe actuel », a affirmé Hayes.

Cette question n’a pas de réponse simple. Il est imprudent de déclarer qu’il n’y a qu’une seule numéro un à développer, car il existe toujours des facteurs d’incertitude comme les formes ou les blessures.

D’autres joueuses émergentes incluent Naomi Girma, qui a apporté une présence apaisante à la défense. « Naomi, c’est comme sortir la Rolls-Royce du garage », a déclaré Hayes.

Des nouvelles têtes comme Tara McKeown et Kerry Abello montrent également un potentiel prometteur dans les rôles de défenseurs.

Milieu de terrain et attaque

En ce qui concerne le milieu de terrain, Lily Yohannes a brillé, montrant des promesses à seulement 17 ans. « La question majeure pour Hayes n’est pas de savoir ‘si’, mais ‘où’ dans le triangle du milieu de terrain elle devrait positionner Yohannes à long terme. »

Macario est le numéro 9 de l’USWNT pour le futur prévisible, surtout avec Sophia Wilson en congé maternité. Son rôle de faux neuf a permis une dynamique intéressante dans l’attaque.

Les performances récentes des attaquantes, notamment de Alyssa Thompson et Ally Sentnor, renforcent l’espoir concernant l’avenir de l’USWNT sur le plan offensif.

Conclusion et avenir

Les prochaines échéances, notamment le match contre le Canada le 2 juillet, poseront d’autres tests. Toutefois, comme l’a souligné Hayes, il existe une maturité croissante au sein de l’USWNT malgré son inexpérience.

Les progrès depuis l’année dernière sont manifestes et d’ici le mois prochain, Hayes aura identifié son noyau pour la Coupe du Monde 2027. Ce processus semble bien engagé.