Négociations de contrat pour Rasmus Andersson
Selon Frank Seravalli, les Calgary Flames et le défenseur droitier Rasmus Andersson ont entamé des discussions concernant une prolongation de contrat, mais les deux parties semblent encore éloignées d’un accord sur le montant. À 28 ans, Andersson s’apprête à entrer dans la dernière année de son contrat de six ans, qui affiche un cap hit favorable de 4,55 millions de dollars.
Choisi au deuxième tour du repêchage en 2015, il est devenu un pilier de la ligne bleue des Flames depuis sept ans. À l’origine, il était un défenseur principalement défensif, mais il a évolué pour devenir un joueur à double fonction, affichant un potentiel offensif. Lors de la saison 2021-22, il a atteint un sommet en carrière avec 50 points en 82 matchs. L’année suivante, il a maintenu un niveau de production respectable avec 49 points en 79 matchs, mais ses deux dernières campagnes ont été moins fructueuses, avec seulement 39 et 31 points, respectivement.
La saison dernière, il a également enregistré son plus bas en carrière avec un differentiel de -38.
Situation des Canadiens
Les Canadiens s’intéressent-ils à Noah Dobson ? Ce week-end s’annonce crucial pour eux avec plusieurs enjeux. La situation de McDavid rappelle fortement celle de Price; le débat fait rage.
Véritable couteau suisse sur la ligne bleue, Andersson, mesurant 1,85 m et pesant 91 kg, joue un rôle clé pour les Flames, affichant une moyenne de près de 24 minutes de temps de glace par match. Il évolue sur le premier duo défensif, sur l’avantage numérique (passant en moyenne deux minutes par match avec un homme en plus) et sur le désavantage numérique.
Compte tenu de la baisse de sa production, il n’est pas étonnant que les négociations entre les Flames et Andersson ne progressent pas. Une partie de cette diminution pourrait être liée à une blessure à la fibula subie lors des douze derniers matchs de la saison, où il a récolté seulement quatre points alors que son équipe tentait désespérément de se qualifier pour les playoffs. Les Flames ont terminé avec le même nombre de points que les Blues de St. Louis, qui ont bénéficié du bris d’égalité pour affronter les Jets de Winnipeg au premier tour.
Opportunités pour les Canadiens
Avec la retraite de David Savard, les Canadiens pourraient tirer profit d’un défenseur expérimenté sur le flanc droit, et l’acquisition d’Andersson pourrait être une option intéressante à explorer pour le directeur général Kent Hughes. Les Canadiens ont réalisé des progrès significatifs cette saison, se qualifiant pour les playoffs, et il serait judicieux d’ajouter des vétérans impactants pour soutenir le jeune noyau du Tricolore.
Hughes a déjà effectué trois échanges avec les Flames depuis sa nomination en 2022.
Il a envoyé Tyler Toffoli à Calgary en février 2022, acquérant en retour Tyler Pitlick, Emil Heineman, un choix de premier tour conditionnel qui est devenu le 26e choix au total pour sélectionner Filip Mesar, ainsi qu’un choix de cinquième tour pour 2025. Il a également transféré Michael McNiven vers les Flames pour des considérations futures. Enfin, en août 2022, il a acquis Sean Monahan et un choix de premier tour conditionnel pour 2025, qui sera le 16e choix au total, en échange de considérations futures.
Cependant, ces échanges ont eu lieu sous la direction de Brad Treliving, qui a depuis rejoint les Maple Leafs de Toronto et a été remplacé par Craig Conroy, un ancien joueur des Canadiens. Depuis qu’il est à la tête de l’équipe, Conroy a réalisé une douzaine d’échanges, sans aucun accord avec les Canadiens. L’été dernier, il a échangé Andrew Mangiapane alors qu’il entrait dans la dernière année de son contrat, dans une recherche de plus de capital de repêchage et de flexibilité salariale.
Les choix de repêchage
Le réservoir de choix des Flames n’est pas vide : ils disposent de sept choix dans chacun des trois prochains repêchages, mais cela ne leur laisse pas une marge de manœuvre immense. Les Canadiens, de leur côté, possèdent actuellement 12 choix pour le prochain repêchage, neuf pour 2026 et sept pour 2027. Ils ont deux choix de premier tour et deux choix de deuxième tour à utiliser lors du repêchage de la semaine prochaine, ce qui pourrait répondre à certains de leurs besoins.
Si Calgary envisage de transférer Andersson, cela ne se fera pas à un prix dérisoire ; pour acquérir Hanifin</strong lors de la date limite des échanges de 2024, Vegas a dû céder un choix de premier tour, un choix de troisième tour et le défenseur droitier Daniil Miromanov. Si Conroy recherche toujours à obtenir des actifs et des espoirs pour l’avenir, il est certain que Hughes a beaucoup à offrir et pourrait proposer un package très attrayant.
Cependant, Montréal ne sera probablement pas seule en lice pour cette acquisition. Les défenseurs droits sont rares sur le marché, et la concurrence sera féroce. Hughes a déjà démontré sa capacité à réaliser des actions audacieuses lors des repêchages, ayant acquis Kirby Dach lors de son premier, Alex Newhook la veille de son second, et en échangeant des choix pour monter au premier tour lors du repêchage de 2024. Que nous réserve-t-il cette fois-ci ? L’avenir nous le dira…