Canadiens : Croissance de tous les côtés

La montée de Martin St-Louis

Alors que l’attention de la plupart des gens se concentre sur la progression des joueurs dans la reconstruction des Canadiens de Montréal, un autre acteur grandit sous nos yeux : l’entraîneur Martin St-Louis. On a beaucoup parlé de son manque d’expérience professionnelle lorsqu’il a été engagé pour diriger la franchise la plus prestigieuse de l’histoire de la LNH, mais on n’a pas suffisamment souligné la manière dont il s’est adapté depuis.

Responsabilité et auto-évaluation

S’exprimant devant les médias plus tôt cette semaine, le coach a avoué que la gestion du temps de glace de chaque joueur était de sa responsabilité, tout comme le temps de glace réduit de certains d’entre eux, qui ne méritaient pas nécessairement si peu de temps. C’était rafraîchissant de voir un entraîneur faire son mea culpa, mais pour St-Louis, c’est tout à fait normal. Il a expliqué que s’il demande à ses joueurs d’être responsables et de faire face à leur réalité, il est logique qu’il fasse de même :

« Si j’attends de mes joueurs qu’ils s’auto-évaluent avec honnêteté, je dois être capable de faire la même chose. Donc, je dois l’assumer. »

Respect et choix stratégiques

Ses joueurs respectent St-Louis non seulement en raison de sa carrière au Temple de la renommée, mais aussi parce qu’il se tient aux mêmes normes qu’il leur impose. Bien qu’il ne puisse plus jouer sur la glace, il est celui qui décide qui est sur le terrain, dans quelles circonstances et pour combien de temps. Après avoir reconnu ses erreurs concernant le temps de glace, il a débuté le match suivant avec la ligne composée de Kirby Dach, Brendan Gallagher et Zachary Bolduc, accompagnée de son troisième duo formé par Arber Xhekaj et Alex Carrier.

Bien sûr, les choix des Utah Mammoth lui ont permis de faire cela ; ce n’étaient pas les joueurs qu’il souhaitait voir affronter sa première ligne, mais il aurait tout aussi bien pu opter pour les lignes de Jake Evans ou Oliver Kapanen.

Un chemin d’apprentissage continu

Passer du hockey bantam à la LNH a été un grand saut pour le coach, et bien qu’il se soit considérablement amélioré, il sent qu’il a encore un long chemin à parcourir :

« Le premier match était si rapide sur la glace… Je ne pouvais pas croire la vitesse du jeu. Mais deux ou trois matchs plus tard, cela a ralenti. Au niveau des jeunes, c’était facile ; il suffisait de faire tourner les lignes, et tout le monde jouait en avantage numérique. C’était amusant, c’était facile. Au niveau de la LNH, il faut être un peu plus calculé. Je sens que j’ai parcouru un long chemin, et j’ai encore du chemin à faire. »

C’est ce qui fait de St-Louis un grand entraîneur : il peut être critique envers ses joueurs quand c’est nécessaire, mais il sait aussi se remettre en question. Il est conscient que ses joueurs sont encore en train de grandir et d’apprendre, tout comme lui.

Un avenir prometteur

Bien qu’il ait tout vu en tant que joueur au cours de sa carrière de 16 ans dans la LNH, il continue d’apprendre derrière le banc. L’année dernière, il a été finaliste pour le trophée Jack Adams pour avoir guidé son jeune équipe vers les séries éliminatoires ; cette année, il les voit mener leur division sans montrer de signes de ralentissement.

Lorsque St-Louis a accepté de rejoindre les Canadiens, il savait qu’il rejoignait une équipe avec un potentiel de grandeur, mais qui devait être construite, tout comme sa carrière d’entraîneur, et il fait un excellent travail dans les deux domaines.

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