La Vie Quotidienne d’Angus Kilkolly
Angus Kilkolly suit une routine bien établie dans sa vie quotidienne. L’attaquant d’Auckland City, à la fois buteur instinctif et travailleur acharné, est également directeur régional dans une entreprise d’outillage. En discutant avec nous, le jour se lève en Nouvelle-Zélande, offrant une lumière douce à travers la fenêtre derrière lui.
« Mon quotidien consiste à gérer des équipes et des ventes », explique Kilkolly. « Je commence par un bureau à 7h du matin, m’entraîne après le travail et rentre chez moi vers 21h. En dehors de mon travail, il n’y a que le football. C’est mon cycle quotidien. »
Préparation pour la Coupe du Monde des Clubs
À l’approche de la Coupe du Monde des Clubs aux États-Unis, Kilkolly se prépare pour un défi de taille. Dans quatre jours, Auckland City — champions de la confédération océanienne pendant quatre saisons consécutives — affrontera le Bayern Munich, une superpuissance du football mondial. À 29 ans, cela implique un grand changement dans sa routine.
Au moment de notre entretien, Kilkolly et son équipe doivent encore jouer deux matchs de championnat consécutifs le weekend précédent leur départ pour les États-Unis. Gérer ses obligations professionnelles devient dès lors une tâche ardue.
C’est un aperçu de la réalité de ces joueurs de City.
Les Inégalités du Football Amateur
Il est essentiel de ne pas les confondre avec Auckland FC, une franchise professionnelle fondée en 2024 qui évolue principalement en A-League australienne. Auckland City a remporté la qualification pour la Coupe du Monde des Clubs en remportant l’équivalent océanien (OFC).
Auckland FC est une équipe entièrement professionnelle, tandis qu’Auckland City évolue dans un stade pouvant accueillir 5 000 spectateurs. Rien qu’en frais de vol pour se rendre en Amérique pour ce tournoi, cela représente environ deux fois leur chiffre d’affaires annuel.
Les Défis Personnels de Kilkolly
Kilkolly a déjà vécu des tragédies personnelles poignantes, sa passion pour le football lui servant de refuge.
« Étant originaire d’une région où l’on apprend à être résilient, on sait dès le départ que la vie peut être complexe. »
L’Héritage de la Coupe du Monde des Clubs
Pour Kilkolly et ses coéquipiers de City, l’objectif lors de ce tournoi va au-delà de l’image qu’ils projettent ; ils souhaitent également inspirer les jeunes footballeurs de chez eux. Leur engagement dans la communauté est manifeste, visant à renforcer les actions communautaires positives déjà mises en place.
« C’est exactement ça — nous réfléchissons à ce que nous laissons derrière nous. »
Les Parcours de Michael den Heijer
Un autre joueur, Michael den Heijer, partage une histoire similaire.
« Ma vie familiale a été instable. Le football était cet espace sûr où je pouvais échapper aux difficultés domestiques. »
Conclusion
Alors que Kilkolly et den Heijer se préparent pour les défis à venir, ils incarnent l’esprit de résilience dans le sport. Ils jouent non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour les générations futures, cherchant à prouver que le succès est possible quel que soit son milieu d’origine.