Championnat d’Europe féminin 2025
Dans l’histoire du Championnat d’Europe féminin, qui remonte à 1982, seules cinq nations ont remporté le trophée : la Suède, les Pays-Bas et l’Angleterre l’ont chacune remporté une fois — les deux dernières sous la direction de Sarina Wiegman — tandis que la Norvège a remporté le titre à deux reprises et l’Allemagne a dominé avec huit victoires. Du 2 au 27 juillet, 16 nations vont s’affronter à l’Euro 2025 en Suisse pour avoir la chance de décrocher le titre de championnes d’Europe.
Les enjeux sont plus élevés que jamais, avec des primes augmentées de plus du double par rapport au précédent tournoi. Les 16 équipes partageront 41 millions d’euros, chaque fédération recevant au moins 1,8 million d’euros et étant tenue de consacrer au moins 30 % à leurs joueuses. Les championnes éventuelles pourraient toucher jusqu’à 5,1 millions d’euros.
Évaluation des équipes
Surnom : La Nati (L’Équipe Nationale)
Classement FIFA : 23
Entraîneur : Pia Sundhage
Bilan en 2025 : 0V, 2N, 4D
Fixtures de groupe : Norvège (2 juillet), Islande (6 juillet), Finlande (10 juillet)
Après le triomphe inattendu d’Arsenal en Ligue des champions, Wälti reste le cœur d’une équipe suisse en transition. Sa présence calme et autoritaire au milieu de terrain ancre l’équipe avec une autorité silencieuse. À 31 ans, elle disputera ce qui pourrait être son dernier grand tournoi, un moment d’autant plus poignant qu’il se déroulera sur son sol natal.
Le manque de profondeur des joueuses en Suisse pose problème. Bien que les jeunes talents émergeaient, le soutien du public local pourrait aider la Suisse à briser son malheur.
Surnom : The Grasshoppers
Classement FIFA : 16
Entraîneur : Gemma Grainger
Bilan en 2025 : 11V, 9N, 8D
Fixtures de groupe : Suisse (2 juillet), Finlande (6 juillet), Islande (10 juillet)
Avec un effectif talentueux, la Norvège fait face à un défi inhabituel, avec aucune joueuse qui s’est démarquée de manière constante. Cependant, certaines joueuses comme Graham Hansen apportent la créativité nécessaire.
Surnom : Stelpurnar okkar (Nos Filles)
Classement FIFA : 13
Entraîneur : Thorsteinn Halldórsson
Bilan en 2025 : 2V, 2N, 2D
Fixtures de groupe : Finlande (2 juillet), Suisse (6 juillet), Norvège (10 juillet)
La joueuse la plus importante de l’Islande est sa capitaine, défendant l’honneur du pays avec un grand talent.
Surnom : Helmarit (les Hiboux Boréaux)
Classement FIFA : 25
Entraîneur : Marko Saloranta
Bilan en 2025 : 3V, 2N, 1D
Fixtures de groupe : Islande (2 juillet), Norvège (6 juillet), Suisse (10 juillet)
Connue pour sa polyvalence sur le flanc droit, Koivisto de l’AC Milan est l’un des plus brillants talents de la Finlande, mais les défis seront nombreux.
Surnom : La Roja (Le Rouge)
Classement FIFA : 2
Entraîneur : Montse Tomé
Bilan en 2025 : 5V, 0N, 1D
Fixtures de groupe : Portugal (3 juillet), Belgique (7 juillet), Italie (11 juillet)
Avec un effectif riche en talents, Bonmatí se démarque et pourrait faire la différence pour l’Espagne.
Surnom : As Navegadoras (Les Navigatrices)
Classement FIFA : 22
Entraîneur : Francisco Neto
Bilan en 2025 : 1V, 1N, 4D
Fixtures de groupe : Espagne (3 juillet), Italie (7 juillet), Belgique (11 juillet)
Le Portugal devra compter sur la forme d’une Silva en convalescence pour améliorer ses résultats.
Surnom : Les Flammes Rouges
Classement FIFA : 20
Entraîneur : Elísabet Gunnarsdóttir
Bilan en 2025 : 2V, 0N, 4D
Fixtures de groupe : Italie (3 juillet), Espagne (7 juillet), Portugal (11 juillet)
Objectif des Flammes Rouges : finaliser une seconde apparition consécutive en quart de finale malgré une équipe vieillissante.
Surnom : Le Azzurre (Les Bleus)
Classement FIFA : 13
Entraîneur : Andrea Soncin
Bilan en 2025 : 3V, 1N, 2D
Fixtures de groupe : Belgique (3 juillet), Portugal (7 juillet), Espagne (11 juillet)
L’Italie recherche une percée historique, mais la compétition s’annonce difficile.
Surnom : Die Nationalelf (L’Équipe Nationale)
Classement FIFA : 3
Entraîneur : Christian Wuck
Bilan en 2025 : 5V, 1N, 0D
Fixtures de groupe : Pologne (4 juillet), Danemark (8 juillet), Suède (12 juillet)
L’Allemagne doit trouver des buteuses fiables autour de Schüller pour obtenir des résultats probants.