À l’intérieur du Hurlingham Club et de l’événement le plus prestigieux du calendrier sportif britannique

Le Hurlingham Club et le Giorgio Armani Tennis Classic

Une flotte de Rolls-Royces borde l’allée. Des spectateurs en talons et chapeaux marchent sous des treillis de roses, passant devant l’Orangerie et le Polo Club réservé aux membres, s’arrêtant pour admirer les produits de quelques sponsors de luxe. Un paon se promène librement sur des pelouses parfaitement entretenues. Voici le Hurlingham Club, foyer du Giorgio Armani Tennis Classic, l’événement sportif le plus glamour de l’été.

Un événement d’exhibition avant Wimbledon

Niché dans un coin verdoyant du sud-ouest de Londres, Hurlingham est la dernière étape pour de nombreux joueurs d’élite avant de voyager un peu plus loin le long de la District Line pour le sommet de la saison sur gazon. En tant qu’événement d’exhibition, il offre aux participants un dernier week-end de compétition semi-sérieuse, contre des joueurs qu’ils pourraient bien affronter au cours des deux semaines suivantes, bien que dans des conditions beaucoup plus tendues.

Arrivant si près de Wimbledon, le Classic n’a pas vraiment l’air d’une exhibition – le public sirotant du rosé n’est pas traité à de nombreux coups spectaculaires ou tweeners. Au lieu de cela, cela ressemble à un précieux entraînement de match, une répétition générale de Wimbledon lui-même, avec des tenues entièrement blanches et une herbe d’une propreté impeccable.

Les stars en action

Les noms en action sont impressionnants : Novak Djokovic est la vedette du vendredi, tandis que les joueurs du top 10 Lorenzo Musetti, Holger Rune et Ben Shelton participent tous (Musetti se retire plus tard). La star de jeudi est le numéro 4 mondial Jack Draper, jouant à Hurlingham pour la première fois.

« C’est un bon tour pour la plus grande star de la Grande-Bretagne, contre un jeune joueur agressif et en forme, ancien quart de finaliste à SW19, avant qu’il ne commence sa campagne lundi. »

Le vendredi après-midi, Stefanos Tsitsipas – désormais numéro 26 mondial – comprend beaucoup mieux le brief. Le showman grec lance sa raquette dans une vaine tentative d’atteindre un coup de drop de Tomas Martin Etcheverry et réagit avec une fausse surprise à un gagnant particulièrement brillant en ligne.

Un cadre traditionnel

Ce n’est pas que Whispering Angel et des frasques sur le court : de l’autre côté, sur le Court One beaucoup plus petit et plus intime, les juniors disputent leurs matchs sous l’œil attentif de quelques membres en tenue blanche, surveillant les futures stars potentielles. Il y a des façons dont le Hurlingham Classic semble un vestige d’une époque révolue.

Les portes en fer forgé, les parterres de roses magnifiquement entretenus et les fontaines en forme de dauphin ont un soupçon de la vieille maison de campagne. Mais c’est un sentiment ressenti surtout dans la présence des juges de ligne, deux à chaque extrémité du court, en cravate et chemise mais autorisés à enlever leurs vestes sous la chaleur.

Conclusion

Le rosé est terminé, les ramasseurs de balles prennent des selfies avec les joueurs, et les derniers parieurs bien habillés sont escortés dans leurs Rolls-Royces. Les répétitions générales sont terminées : c’est l’heure du spectacle.